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Enseignement du moinillon Kavindá Nanda

Mettá

Le moinillon Kavindá Nanda marchant paisiblement

Mettá est calme. Pour apaiser dosa (mécontentement, colère...), tu devrais développer mettá. Tu peux envoyer (en pensée) mettá tout le temps, à n'importe qui, même à tes ennemis. Si deux personnes se disputent, c'est parce qu'elles manquent de mettá. Si au moins l'une d'elles envoie mettá, il n'est plus possible de se disputer.

Mais une ou deux fois ne suffit pas, mettá serait trop faible. Si tu as eu un problème avec quelqu'un, essaie d'envoyer mettá chaque fois que tu penses à lui. Avec la méditation, mettá devient beaucoup plus fort et beaucoup plus efficace.

Pour développer mettá en méditant, assied-toi le dos droit, la tête en position normale, pas penchée, ferme les yeux et dans ta tête, dis-toi, en choisissant une personne : « Sois libre de danger, sois libre de tracas, sois fort de corps et d'esprit ! » En même temps, tu dois le souhaiter très sincèrement.

Les parami

Si tu donnes des affaires à des pauvres, tu développes des kusala (voir plus bas). C'est dána parami.

Il y a en tout dix parami : La générosité (dána), la vertu (síla), le renoncement, la sagacité, l'énergie, la patience, la vérité, la détermination, la bienveillance (mettá) et l'équanimité.

Pour chaque parami, il y a trois niveaux différents. Par exemple pour dána parami...

En commettant de bonnes actions avec les parami, tu peux faire des souhaits, comme : « Par cette action, je souhaite rester toujours dans le Dhamma ! », « ...je souhaite être capable de bien méditer ! », « ...je souhaite être capable de devenir moine (ou nonne) ! », etc.

Le moinillon Kavindá Nanda en train d'étudier

Les kusala et akusala

Les actes kusala contribuent à aller vers le bonheur et nibbána (l'Éveil). Nibbána c'est se libérer à la fois de la matière et de la conscience. Par exemple : renoncer à des affaires en les donnant est un acte kusala.

Les actes akusala contribuent à aller vers le malheur et l'enfer. En enfer, on ne fait que subir de la douleur. Par exemple : tuer un être est un acte akusala.

La méditation

Choisis d'abord un endroit silencieux, sans distractions. Pour commencer la méditation, c'est bien de se concentrer sur la respiration, en restant seulement sur l'air qui entre et sort des narines, ou qui passe sur le bord de la lèvre supérieure. Si tu as beaucoup de pensées et que tu n'arrives pas à te concentrer, compte ainsi : « air qui entre, air qui sort, 1, air qui entre, air qui sort, 2, air qui entre, air qui sort, 3... » jusqu'à 8. Ensuite tu fais pareil dans l'autre sens, en partant de 8, jusqu'à 1, et ainsi de suite.

Le mieux est de rester assis au moins une heure. Si ce n'est pas possible, essaie une demi-heure, sinon 20 minutes. En 10 minutes, c'est difficile d'arriver à avoir de la concentration. La bonne concentration est l'un des huit éléments essentiels pour arriver à l'Éveil (voir la page Dhamma).

Si tu as réellement le souhait de réussir dans le Dhamma, ce sera facile de développer une bonne concentration.

Le moinillon Kavindá Nanda en train de méditer

Les 4 Nobles Vérités

Sans les 4 Nobles Vérités, il n'y a pas de Dhamma. Si Bouddha ne les avait pas enseignées, nous ne pourrions pas comprendre les notions de kusala et d'akusala. Tu devrais étudier en détail ces 4 Nobles Vérités pour connaître la substance de l'Enseignement de Bouddha.

Première Noble Vérité : dukkha siccá

Dans ta vie, si tu fais beaucoup d'akusala, dans une vie suivante il faudra subir de la misère. Dukkha est présent tout le temps. Dans la méditation, il y a toujours des moments où ça gratte, où on a mal à la tête, où on a des fourmis dans les jambes. Même ceux qui vivent de grands plaisirs sont dans dukkha, car ça ne dure pas, c'est bref. On est presque toujours insatisfait ou triste pour quelque chose. Les moments de grande joie, c'est seulement de temps en temps. Par exemple, un enfant veut un jouet qu'il adore. Si son père lui offre, il sera très content. Mais s'il le casse, le perd ou l'abîme, il sera très triste. En raison de cette tristesse qui survient à tout moment, la vie est dukkha.

Deuxième Noble Vérité : samudayya siccá

Par exemple, quelqu'un possède un diamant. Si un voleur le lui prend, le propriétaire se dira « Mon diamant a disparu ! » Il éprouvera alors un grand attachement pour son diamant. Il poursuivra le voleur, et s'il le retrouve, il se mettra en colère, lui criant : « Rends-moi mon diamant ! » Puis il se battra avec le voleur. En raison de samudayya siccá, il y a dukkha. C'est à cause de l'attachement pour son diamant qu'on parle de samudayya siccá.

Troisième Noble Vérité : nirodha siccá

Ceux qui sont parvenus à nirodha parviennent inévitablement à l'Éveil. Ceux qui expérimentent encore dukkha et samudayya peuvent renaître n'importe quand dans les mondes inférieurs. Dukkha et samudayya n'apparaissent plus pour celui qui parvient à nirodha.

Quatrième Noble Vérité : magga siccá

On doit pratiquer magga siccá pour se défaire de dukkha et samudayya. Alors seulement, on parvient à nirodha. Magga (le "chemin" en pali) se décompose en huit pratiques (voir la page Dhamma).

Voir aussi : Interview du novice Kavindá Nanda.

Texte : Kavindá Nanda • Traduction, graphisme et photos : A7 Dhamma • Mise en ligne de cette page : 27.02.2011
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